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Travailler avec le secteur privé

La santé oculaire ne peut être traitée ni les services étendus sans une contribution majeure du secteur privé.

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Vue d'ensemble

La santé oculaire ne peut être abordée ni les services étendus sans une contribution majeure du secteur privé - des marchés efficaces et efficients offrant des produits et des services abordables constitueront une grande partie de la solution.

Le marché privé est souvent la principale voie d'accès au dépistage, aux examens de la vue et aux lunettes dans le monde, mais de nombreuses personnes qui ont le plus besoin d'accéder aux services et aux produits de soins oculaires n'en ont pas les moyens. Dans de trop nombreux pays, l'offre de lunettes, de lentilles de contact et d'aides à la basse vision n'atteint pas les grandes villes, ce qui exclut de nombreuses communautés.

Pour contribuer à la création d'un environnement de marché adéquat, nous devrons mettre en place des partenariats entre le public, le privé et la société civile et faire tomber les barrières réglementaires et fiscales afin d'élargir l'accès à des services de santé oculaire abordables.

Les ONG et le secteur privé doivent travailler ensemble dans l'intérêt des deux secteurs, en tirant parti de leurs forces, de leurs relations, de leur réputation, de leurs compétences, de leurs ressources et de leurs financements respectifs pour trouver des solutions et appliquer leur pouvoir collectif afin d'apporter des changements. Il s'agira de développer conjointement des modèles commerciaux durables et des dossiers d'investissement fondés sur le principe de l'accessibilité financière.

Cela signifie que les ONG doivent engager le secteur privé en tant que partenaires commerciaux et de prestation de services, et pas seulement en tant que donateurs. Pour le secteur privé, cela signifie un engagement à développer des modèles et des services à des prix abordables localement, ainsi qu'une volonté de partager les données sur les dépistages et les délivrances.

Cela nécessitera de nouvelles méthodes de travail et un changement d'approche de part et d'autre, en mettant davantage l'accent sur le partenariat et sur l'utilisation de compétences et d'expertises complémentaires.

Il existe déjà de solides exemples de bons partenariats public-privé, notamment l'approche collégiale avec le secteur pharmaceutique dans la lutte contre l'onchocercose et le trachome.

Nous pouvons nous inspirer de cette expérience et étendre ce concept à d'autres domaines, notamment en collaborant avec le secteur privé pour lutter contre des maladies telles que la rétinopathie diabétique, et en créant des marchés durables, abordables et accessibles pour les lunettes. Dans de nombreuses régions du monde, le marché sera le moyen par lequel les services liés aux erreurs de réfraction et les lunettes seront fournis.

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