LE DROIT DE CHAQUE INDIVIDU

Les groupes de population marginalisés et socialement défavorisés éprouvent plus de difficultés à accéder aux soins de santé oculaire dont ils ont besoin. Il existe des preuves d'une inégalité substantielle dans la prévalence de la déficience visuelle et de la cécité évitable parmi les peuples indigènes du monde entier, et ce phénomène est sous-déclaré et sous-mesuré. 73 % des personnes souffrant d'une perte de vision sont âgées de 50 ans et plus, et les taux de perte de vision augmentent rapidement chaque décennie au-delà de 50 ans. Les catastrophes d'origine humaine et climatique perturbent et mettent à rude épreuve les systèmes de santé, ce qui entraîne une augmentation des déficiences visuelles et une perte de vision permanente pour les populations déplacées. Il faut s'attaquer à cette inégalité généralisée. L'universalisme proportionné, une stratégie prometteuse dans la poursuite de la couverture sanitaire universelle, vise à améliorer les résultats pour tous les groupes de population, mais cible les groupes défavorisés. Cela permet de garantir que les améliorations sont proportionnelles au niveau des besoins au départ, et que les plus défavorisés en tirent le plus grand bénéfice.