UNE QUESTION DE SANTÉ ET DE GENRE

Il est prouvé que les femmes et les filles subissent une charge disproportionnée de la perte de vision et qu'elles sont confrontées à des obstacles supplémentaires pour accéder aux services de santé oculaire et aux produits d'assistance avec la même fréquence que les hommes. Actuellement, 55 % des personnes souffrant d'une perte de vision sont des femmes et des filles, la majorité d'entre elles vivant dans des pays à revenu faible ou moyen. Si l'on ne s'attaque pas aux causes profondes et aux mécanismes de réponse des problèmes de santé oculaire chez les femmes, ainsi qu'à leur sous-représentation dans les instances dirigeantes du secteur de la santé oculaire, elles resteront une population vulnérable exclue des opportunités, piégée dans la pauvreté et touchée de manière disproportionnée par les chocs sociaux, économiques et liés au climat.