États-Unis
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Joignez-vous à l'IAPBIl n'y a pas assez de personnes sur le terrain avec un éventail de compétences et de qualifications suffisamment large pour répondre à l'ampleur ou à l'éventail des problèmes auxquels est confrontée la santé oculaire.
Mitasha Yu nous en dit plus sur le cadre de compétences en soins ophtalmologiques (ECCF) de l'OMS, un outil qui aidera à maintenir une main-d'œuvre efficace dans ce domaine.
La mise en œuvre de la stratégie 2030 In Sight nécessitera un secteur et une main-d'œuvre de soins oculaires coordonnés, motivés, diversifiés et dotés de ressources suffisantes.
Cependant, la pénurie de personnel pour fournir des services de santé oculaire est actuellement l'un de nos plus grands défis. On constate une pénurie générale d'ophtalmologistes, d'optométristes et de personnel paramédical dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. En Afrique subsaharienne, par exemple, on compte entre 1 et 4 ophtalmologistes par million d'habitants, contre 80 ophtalmologistes par million dans les pays à revenu plus élevé.
Pour développer la main-d'œuvre, nous devons développer une vision plus large de la main-d'œuvre, briser tout cloisonnement professionnel, attirer et augmenter le nombre de personnes pouvant fournir des services de soins oculaires.
L'éducation et la formation des professionnels de l'ophtalmologie et des professions paramédicales devraient adopter le cadre de compétences en matière de soins oculaires de l'Organisation mondiale de la santé dans leur programme d'études, en se concentrant sur le développement et le maintien des compétences en plus des connaissances médicales sur les maladies.
Cela permettra de garantir que les services de soins oculaires de base soient plus proches de ceux qui en ont le plus besoin.
Nous devons accroître la main-d'œuvre et veiller à ce que ses compétences soient utilisées de la manière la plus appropriée.
La formation des professionnels de l'ophtalmologie est souvent destinée aux niveaux secondaire et tertiaire des soins de santé, mais il y a un manque important de professionnels de l'ophtalmologie au niveau communautaire et primaire des soins de santé, où la majorité des besoins existent.
Il y aura toujours un besoin clair et urgent de spécialisation, mais nous devons aussi accroître l'accès au dépistage et au diagnostic au niveau primaire. Avec des voies d'orientation correctes, cela permettra également de libérer le temps des spécialistes pour qu'ils puissent utiliser leurs compétences de manière appropriée et à leur plein potentiel.
Le centre LOW VISION réfléchit à son plan d'urgence pour assurer la continuité et l'expansion des soins oculaires dans un contexte sans précédent en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Voici quelques-uns de nos membres qui mettent l'accent sur le développement de la main-d'œuvre.
