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Adhérer à l'IAPBL'onchocercose est due à une infection par le parasite filaire Onchocerca volvulus, transmis par la mouche noire. Elle touche principalement les communautés vivant à proximité des rivières où les mouches noires vivent et se reproduisent.
Le ver filaire est transmis par les piqûres de mouches noires infectées de l'espèce Simulium. Ces mouches sont porteuses des formes larvaires immatures du parasite et le transmettent d'homme à homme. Dans le corps humain, les larves forment des nodules dans le tissu sous-cutané, où elles se transforment en vers adultes. Après l'accouplement, la femelle adulte peut libérer jusqu'à 1 000 microfilaires par jour. Celles-ci se déplacent dans le corps et, lorsqu'elles meurent, elles provoquent diverses affections, notamment la cécité, des éruptions cutanées, des lésions, des démangeaisons intenses et une dépigmentation de la peau.
L'onchocercose est endémique dans 30 pays d'Afrique, au Brésil, au Venezuela et au Yémen ; la grande majorité des personnes infectées vivent en Afrique occidentale, centrale et orientale.
Les mesures de contrôle comprennent la pulvérisation de larvicides sur les sites de reproduction des mouches noires et le traitement des communautés endémiques avec le microfilaricide Mectizan® (ivermectine). Le Mectizan tue les larves du parasite qui se trouvent dans la peau et n'a pratiquement pas d'effets secondaires. Il soulage les démangeaisons atroces qui accompagnent la maladie et stoppe la progression vers la cécité. Administré une fois par an, le Mectizan se prête bien à une distribution massive dans les zones reculées par les agents de santé communautaires. C'est le seul médicament bien toléré connu pour stopper le développement de la cécité des rivières.
Le programme africain de lutte contre l'onchocercose (APOC) a été lancé en 1995 et a connu un tel succès qu'en 2009, l'APOC est passé de la lutte à l'élimination de l'onchocercose dans la plupart des pays d'Afrique d'ici 2025.
Parmi les succès récents, on peut citer l'élimination de l'onchocercose au Guatemala en 2016, qui est désormais le quatrième pays à éliminer l'onchocercose, les autres étant le Mexique, la Colombie et l'Équateur.
Rayhan Ahmed